Longtemps utilisées dans l’industrie, notamment pour la création des prototypes, l’impression 3D s’est démocratisée et est devenue désormais accessible à tous. Eh oui ! Les bijouteries et joailleries se tournent de plus en plus vers les technologies modernes comme le recours aux imprimantes 3D afin d’apporter des améliorations aux processus de fabrication ainsi que de conception de bijoux.
Gros plan sur les rouages de l’imprimante tridimensionnelle
D’abord, une imprimante tridimensionnelle ou imprimante 3D est une machine conçue spécialement pour produire en réel un objet virtuel. Cependant, l’impression ne pourra jamais se concrétiser sans le logiciel CAO (conception assistée par ordinateur) permettant de créer les modèles 3D (en fichier STL). Hormis cette application, il convient également de s’équiper d’un autre logiciel, notamment le logiciel appelé slicer. Pour être plus précis, ce logiciel va découper en tranches le fichier numérique et transmet ensuite les indications nécessaires à l’imprimante 3D pour que l’impression se concrétise. La pièce est alors définie par des données regroupées, essentiellement l’épaisseur des couches, la quantité de matières, la vitesse d’impression, et ainsi de suite.
Pour ce qui est de l’impression en question, on constate tout un panel de procédés d’impression permettant de mieux produire les objets 3D généré par le logiciel de conception assistée par ordinateur :
Il y a d’abord le mode d’impression dite stéréolithographie ou SLA (StereoLithography Apparatus) qui consiste à associer une résine liquide photosensible à un rayon ultraviolet qui est utilisé pour solidifier la résine. Donc, l’imprimante expose de la résine liquide aux UV, à chaque couche d’impression, qui se solidifie et se soude à la couche précédente de résine.
Le frittage laser ou SLS (Selective Laser Sintering) : comme son nom l’indique, ce procédé d’impression utilise un laser pour faire fondre une poudre. Il convient ensuite de la faire fondre afin que celle-ci puisse se souder à la couche précédente. Le SLS permet dans ce cas travailler aussi bien les métaux que la cire.
Le FDM (Fused Deposition Modeling) ou FFF (Fused Filament Fabrication), une technologie d’impression tridimensionnelle qui consiste à déposer couche par couche un filament de plastique thermoplastique sur le support d’impression ou sur la pièce en cours d’impression. Les filaments vont donc se superposer pour former l’objet 3D souhaité. Il s’agit ici de la technique d’impression la plus courante et qui est utilisée par la plupart des imprimantes 3D accessibles au grand public. Ces imprimantes sont surtout utilisées pour la création rapide de prototype ou pour la production des pièces fonctionnelles pour le bricolage.
Si vous voulez bénéficier de plus amples détails concernant l’impression tridimensionnelle en bijouterie ou en joaillerie, rendez-vous sur ce site pour plus d'infos.
Les imprimantes 3D : les avantages pour les bijouteries et joailleries
Les professionnels d’aujourd’hui, que ce soit dans l’architecture, ou dans le secteur médical, ou dans le prototypage industriel et bien sûr les professionnels en bijouteries et joailleries, utilisent de plus en plus la technologie de l’impression tridimensionnelle, tout simplement pour ses avantages considérables. Eh oui, grâce à cette technologie, il est plus facile pour les bijoutiers de transformer rapidement les prospects en clients. L’imprimante 3D en bijouterie apporte bien évidemment une solution rapide, économique, évolutive et performante. En un rien de temps, cette technologie permet de réaliser ou de personnaliser totalement toutes sortes de pièces, même celles qui ont une forte valeur ajoutée ou même celles qui sont dotées d’une forme complexe et originale qui seraient difficile à fabriquer avec une méthode traditionnelle. Ainsi, ce sera plus facile pour le bijoutier de s’adapter aux envies de la clientèle. Le client, par exemple, pourra transmettre au bijoutier le modèle de bijoux qu’il souhaite. Le bijoutier, grâce à son imprimante 3D, pourra créer en deux temps et trois mouvements ce modèle unique. Qui plus est, le degré de finition de l’impression est vraiment considérable pour la réalisation de nombreux bijoux. Pour ce qui est de la création de nouveaux produits, cela deviendra plus simple et rapide grâce l’imprimante 3D en joaillerie. Cette dernière est en mesure de procéder à un prototypage parfaitement fonctionnel, et ce à moindre coût.
L’impression 3D par moulage
En général, la fabrication de bijoux se fait via des moules, et ce grâce à la technique de la cire perdue. Avant tout, il convient de choisir le design définitif du bijou. Et c’est à partir de ce design que le bijoutier pourra réaliser un prototype tridimensionnel imprimé en résine ou cire thermosensible ultra précis. Ledit prototype en 3D sera ensuite moulé dans un matériau du genre plâtre. Après, le moule sera chauffé à haute température pour consumer entièrement la résine. Le matériau voulu pour la création du bijou (métal, or, argent, platine…) sera versé dans le moule. Il ne reste plus qu’à refroidir le matériau, qui a bien sûr pris la forme du moule, et de travailler confortablement le design du bijou en ajoutant des pierres précieuses par exemple. Après, le bijoutier n’aura plus qu’à procéder à l’état de la finition manuelle pour perfectionner le rendu final de la pièce produite.
Quelles imprimantes tridimensionnelles pour la joaillerie et création de bijoux ?
En bijouterie et en joaillerie, la technologie d’impression tridimensionnelle la plus adaptée est bien évidemment la stéréolithographie ou SLA. Ce mode d’impression est de loin la plus disposée à fournir au bijoutier un degré de finesse impressionnante, et bien évidemment d’un rendu vraiment qualitatif pour l’impression des modèles très détaillés et très élevés. Bien sûr, en optant pour ce mode d’impression plutôt que d’autres, le bijoutier pourra créer des moules de qualité irréprochable pour la production de bijoux haut de gamme. Hormis la SLA, il est également possible d’opter pour la technologie Direct Metal Printing (DLA) afin de fabriquer directement des petites pièces en métal d’une complexité élevée. Les pièces ainsi produites seront ensuite retravaillées manuellement afin que le design final soit bien fini.